Un périodique destiné à faire connaître aux chercheurs comme aux curieux des ouvrages rares ou difficiles d’accès relatifs à Chateaubriand, mais aussi les collections de la bibliothèque.

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N° 6 (avril 2015)

Cahiers de la Maison de Chateaubriand n° 6

176 pages - 15 x 21 cm
10 € 5 €
ISBN : 979-10-93187-04-4

 

Dans la lignée du numéro précédent (n° 5), ce volume donne à lire des portraits de Chateaubriand vu par ses contemporains, recueillis au fil de lectures de mémoires, correspondances, études littéraires...

Ces témoignages admiratifs, sévères, amusants ou acerbes, sont autant de manières de (re)découvrir l’auteur, incarné sous les plumes bigarrées de Lamartine, Stendhal, George Sand, Jean-Jacques Ampère, de la femme de lettres et journaliste Delphine de Girardin, de la poétesse Marceline Desbordes-Valmore, du peintre Étienne-Jean Delécluze, du célèbre ministre de la police de Napoléon, Joseph Fouché, de Ballanche, l’ami fidèle de Chateaubriand, ou encore de son voisin à la Vallée-aux-Loups, Henri de Latouche...

 

Extraits

« [...] enivré de gloire et d’espérance, il était déjà ce que nous l’avons vu dans ses jours d’adversité et de décadence, rogue et dédaigneux, étalant avec complaisance une personnalité naïve presque jusqu’au cynisme, une vanité envieuse, amère et morose, mécontent de tout, de tous et de chacun [...] » (Victor de Broglie).

« Il est très fâcheux que Chateaubriand ait eu plus de vanité que d’orgueil ; au lieu de rivaliser ridiculement avec Homère, Bossuet et Fénelon, il eût été Chateaubriand tout net, ce qui aurait beaucoup mieux valu pour nous comme pour lui » (Étienne-Jean Delécluze).

« M. de Chateaubriand ne faisait guère de frais dans son salon, mais il était simple et cordial. Sa politesse affectueuse donnait du prix à peu de mots. Il aimait, il encourageait la jeunesse, et paraissait heureux de ses ardentes sympathies ; il n’affectait ni poses ni discours d’apparat » (comte de Falloux).

« [...] le Chateaubriand de la Vallée aux loups a toujours été pour moi le véritable Chateaubriand. L’un était un rôle, l’autre était un homme » (Alphonse de Lamartine).

« [...] moi qui ai tant aimé l’auteur, je me désole de ne pouvoir aimer l’homme » (George Sand).