La maison et le parc en images


La maison

 

La façade sud

La façade sud

La partie centrale de la maison est celle où vécut Chateaubriand. La maison fut ensuite augmentée de deux ailes par Mathieu de Montmorency (tourelle) et Sosthènes de La Rochefoucauld (partie en briques).

Photo : © CD92/José Justo

 

La tour Montmorency

La tour Montmorency

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

L'aile La Rochefoucauld

L'aile La Rochefoucauld

Photo : © CD92/Olivier Ravoire

 

Les cariatides

Les cariatides

Les colonnes de marbre noir et les cariatides du péristyle néoclassique que Chateaubriand installa sur cette façade rappellent son passage par Athènes.

Photo : © CD92/José Justo

 

La salle à manger (ancien salon de Chateaubriand)

La salle à manger (ancien salon de Chateaubriand)

Cette pièce évoque les soirées données par l’écrivain et son épouse Céleste pour leurs amis (les Joubert, Fontanes, Clausel de Coussergues, Pasquier, etc.). Chaque année, le 4 octobre, jour de sa fête, Chateaubriand commémorait par un dîner son arrivée à Jérusalem en 1806.

Photo : © CD92/Olivier Ravoire

 

La salle à manger (ancien salon de Chateaubriand)

La salle à manger (ancien salon de Chateaubriand)

Sur les murs, le papier peint marbré blanc et vert, bordé d’un bandeau fleuri, reprend un modèle des années 1810-1820 conservé au Musée des Arts décoratifs de Paris. Le poêle de faïence blanche est semblable à celui décrit dans l’inventaire précédant la vente de la Vallée-aux-Loups, établi en 1818.

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

Le grand escalier

Le grand escalier

Chateaubriand installa dans sa maison un escalier à double branche, évoquant celui d’un bateau, peut-être récupéré à Saint-Malo sur un brick anglais démâté. Les degrés de pierre, disparaissant sous les pots de fleurs comme au temps de l’écrivain, ont été conçus pour prolonger le jardin à l’intérieur.

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

Le grand salon (ancienne salle à manger de Chateaubriand)

Le grand salon (ancienne salle à manger de Chateaubriand)

Cette pièce est tendue d’une perse Braquenié identique à celle du début du XIXe siècle. Le mobilier Charles X en érable moucheté marqueté d’amarante (fauteuils gondole, consoles jardinières…), ainsi que les divers objets d’art, évoquent l’attachement de Chateaubriand aux Bourbons. La parure de cheminée en opaline bleue a appartenu à la duchesse de Berry.

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

Le salon bleu (ancienne cuisine de Chateaubriand)

Le salon bleu (ancienne cuisine de Chateaubriand)

La maison de Chateaubriand conserve la célèbre méridienne sur laquelle Juliette Récamier posa pour le peintre David en 1800. Au-dessus, une copie du célèbre portrait conservé au musée du Louvre.

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

Le salon bleu (ancienne cuisine de Chateaubriand), côté parc

Le salon bleu (ancienne cuisine de Chateaubriand), côté parc

Évocation de plusieurs femmes ayant traversé la vie de Chateaubriand : Delphine de Custine, Hortense Allart, Natalie de Noailles, Germaine de Staël, etc.

Photo : © CD92/Alexandre Lebrun

 

Le jardin d’hiver

Le jardin d’hiver

Cette pièce occupe une partie de l’aile Montmorency, érigée en 1820. Le buisson aux oiseaux rappelle le goût des voyages de l’écrivain : les marins, veut la tradition, en offraient à leur famille, chaque année d’absence étant figurée par un oiseau.

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

Le buisson aux oiseaux

Le buisson aux oiseaux

On peut observer dans ce buisson plus d’une vingtaine d’espèces, parmi lesquelles le guêpier nain, le coucou didric, la veuve de Chapin, le loriot doré, le barbican à poitrine rouge, l’euplecte franciscain, etc.

Photo : © CD92/Alexandre Lebrun

 

Souvenirs du Dr Le Savoureux

Souvenirs du Dr Le Savoureux

Photographies, documents d’archives et objets personnels évoquent le Dr Henry Le Savoureux, qui acheta la Vallée-aux-Loups en 1914 et qui œuvra considérablement, avec son épouse Lydie Plekhanov, à la sauvegarde du site.

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre (détail)

 

Le vestibule Montmorency

Le vestibule Montmorency

Des fragments retrouvés au cours des travaux de restauration ont permis de refaire à la planche d’impression le papier peint aux oiseaux et bambous de l’époque Restauration. La porte néogothique, installée par Mathieu de Montmorency, rappelle l’engouement pour le Moyen Âge qui prévalait déjà à cette époque.

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

L'affiche de la vente de la Vallée-aux-Loups

L'affiche de la vente de la Vallée-aux-Loups

Affiche annonçant la vente de la Vallée-aux-Loups en 1818, dont le texte aurait été rédigé par Chateaubriand.

Photo : © Studio Sébert

 

Chateaubriand en pair de France

Chateaubriand en pair de France

Portrait de Chateaubriand en habit de pair de France, par Pierre-Louis Delaval (1828).

Photo : © Studio Sébert (détail)

 

Le cabinet Girodet

Le cabinet Girodet

Salle dédiée au peintre Anne-Louis Girodet-Trioson, dont le Département a acquis en 2015 le modello du célèbre portrait de Chateaubriand, et en 2016 un détail des Funérailles d’Atala (tableau commandé par le journaliste Bertin l’aîné et exposé au Salon de 1808), Portrait de Chactas, faisant pendant au détail représentant Atala (acquis en 2013).

Le mobilier de cette pièce a appartenu à Mathieu de Montmorency. C’est ici que le docteur Le Savoureux créa son petit musée Chateaubriand.

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

Le petit cabinet

Le petit cabinet

En attendant de trouver un acquéreur après la mise en vente de la Vallée-aux-Loups, Chateaubriand et son épouse se rendirent, d’avril à août 1817, de château en château : à Montboissier, à Montgraham, à Lonné et à Voré.

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

Le bureau de Montboissier

Le bureau de Montboissier

C’est vraisemblablement sur ce bureau « bonheur du jour », provenant du château de Montboissier, que Chateaubriand commença les Mémoires de ma vie, futurs Mémoires d’outre-tombe, et rédigea une partie des chapitres où il évoque ses souvenirs de Combourg.

Photo : © Benoît Chain

 

Le nouvel espace d'expositions temporaires

Le nouvel espace d'expositions temporaires

Composé de trois pièces, ce nouvel espace d’expositions temporaires a été inauguré en 2017.

Photo : © CD92/Alexandre Lebrun

 

L'antichambre turque

L'antichambre turque

L’inventaire rédigé en 1818 situait dans cette pièce la chambre à coucher, au décor très spartiate, de l’écrivain ; elle était séparée de celle de sa femme par un cabinet.

Cette salle est habituellement ornée d’un papier peint panoramique du XIXe siècle représentant une turquerie, d’après des gravures du Voyage pittoresque de la Grèce de Choiseul-Gouffier, actuellement en restauration. Ce décor évoque les périples effectués par Chateaubriand au long de sa vie.

Le mobilier actuel, d’inspiration gothique, est caractéristique du style troubadour (1820-1830).

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

Velléda, par Hippolyte Maindron

Velléda, par Hippolyte Maindron

Bronze d’Hippolyte Maindron représentant Velléda, acquis en 2013 par le Conseil départemental des Hauts-de-Seine. Trois exemplaires seulement d’épreuves en bronze de la sculpture de Maindron exposée au Salon de 1839 (plâtre) sont connus : l’un exposé au Musée Girodet de Montargis, l’autre au County Museum of Art de Los Angeles, et celui appartenant à la maison de Chateaubriand.

Photo : © Benoît Chain

 

La chambre Récamier

La chambre Récamier

Autrefois, sans doute, chambre de Céleste de Chateaubriand, cette pièce aurait été occupée par Juliette Récamier lors de ses séjours à la Vallée-aux-Loups entre 1818 et 1826. Sa présence est évoquée par le mobilier Charles X et les objets raffinés qui le complètent.

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

La chambre Chateaubriand

La chambre Chateaubriand

Grâce à l’inventaire de 1818, cette pièce a retrouvé un décor aussi proche que possible de celui que connut l’écrivain, et s’inspire également de la chambre de la rue du Bac où il mourut. Au sol, le parquet Versailles est celui d’origine.

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

Chateaubriand vu par Antoine Étex

Chateaubriand vu par Antoine Étex

Portrait de Chateaubriand assis au pied du Grand-Bé, méditant ses Mémoires d’outre-tombe, par Antoine Étex (1847).

Photo : © CD92/Willy Labre

 

Le cortège funèbre de Chateaubriand au Grand-Bé

Le cortège funèbre de Chateaubriand au Grand-Bé

Huile sur toile anonyme représentant le Grand-Bé, où Chateaubriand fut inhumé le 19 juillet 1848.

Photo : © Studio Sébert

 

Pendule gothique

Pendule gothique

Cette pendule évoque le goût pour le Moyen Âge dont Chateaubriand fut l’un des introducteurs en France.

Photo : © Studio Sébert

 

La bibliothèque

La bibliothèque

Aménagée en 1987 sur deux niveaux (salle de lecture et mezzanine), elle abrite plus de 12 000 volumes consacrés à Chateaubriand et à son époque. Elle accueille également des conférences-débats, des lectures et des ateliers.

Photo : © CD92/Jean-Luc Dolmaire


Le parc

 

Vue aérienne du parc et de la maison de Chateaubriand

Indissociable de la maison de Chateaubriand, le parc de 10,7 hectares qui l’entoure offre une diversité paysagère associant parc romantique, prairie et sous-bois préservés. L’auteur y fit « couper une colline » pour « élargir les entrées, et adoucir la pente du chemin ».

Photo : © CD92/Olivier Ravoire

 

Allée du parc de la maison de Chateaubriand

L’amour que Chateaubriand portait à ses arbres était profond, animé par un sentiment presque religieux de la nature. « J’allais muni d’une paire de sabots, planter mes arbres dans la boue, passer et repasser dans les mêmes allées, me cacher partout où il y avait une broussaille, me représentant ce que serait mon parc dans l’avenir » (Mémoires d’outre-tombe).

Photo : © CD92/Alexandre Lebrun

 

Arbre du parc de la maison de Chateaubriand

Pour enrichir son parc, Chateaubriand n’hésitait pas à demander des plants à ses connaissances. Ainsi, Natalie de Noailles lui envoya de jeunes plantes de son domaine de Méréville.

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

Magnolia dans le parc de la maison de Chateaubriand

Par l’intermédiaire du célèbre naturaliste et explorateur allemand Alexander von Humboldt, l’écrivain demanda à Aimé Bonpland, botaniste du jardin de la Malmaison, de lui procurer des arbres provenant des serres impériales. Il se rendit personnellement au jardin de Joséphine lorsque celle-ci lui offrit un magnolia à fleurs pourpres, alors très rare – « le seul qu’il y eût alors en France après celui qui lui restait à Malmaison », écrit Céleste de Chateaubriand dans ses Cahiers.

Photo : © CD92/Alexandre Lebrun

 

Le catalpa planté par Chateaubriand

À côté d’essences locales comme le châtaignier, Chateaubriand planta des arbres provenant d’autres pays et d’autres climats : cèdre du Liban, platane de Grèce, cyprès chauve de Louisiane, tulipier, catalpa, magnolia, hêtre pourpre, séquoia, pin d’Espagne, laurier de Grenade… À leur propos, il écrit : « Je les ai choisis autant que j’ai pu des divers climats où j’ai erré ; ils me rappellent mes voyages et nourrissent au fond de mon cœur d’autres illusions ».

Photo : © CD92/Olivier Ravoire

 

Le parc de la maison de Chateaubriand

Les arbres offrent beaucoup plus qu’un simple décor. La diversité horticole devient un moyen d’évoquer, à l’intérieur de l’enclos du jardin, d’autres lieux, parfois très éloignés dans le temps et dans l’espace.

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

Le parc de la maison de Chateaubriand

Dans ce paysage idéal qu’est le parc de Chateaubriand, autour des essences végétales se cristallisent ainsi l’amour pour la nature, la mémoire de paysages aimés, la nostalgie, la passion pour le jardinage et pour la botanique. Le jardin devient l’expression d’une intériorité, le miroir d’une âme. Depuis, cette œuvre d’art naturelle n’a cessé d’évoluer mais son esprit reste inaltéré.

Photo : © CD92/Alexandre Lebrun

 

vues parc 03 AL 1140x760px

Face aux dégâts importants causés par la tempête de 1999, le Conseil départemental des Hauts-de-Seine a mis en œuvre une politique de reboisement respectueuse du caractère du parc et de son histoire. Un petit nombre des sujets plantés par l’écrivain sont encore sur place, portant jusqu’à nous la mémoire, l’idéal, le sentiment de la nature que Chateaubriand a voulu incarner dans son lieu.

Photo : © CD92/Alexandre Lebrun

 

La tour Velléda

Dans la partie haute du parc, se trouve la Tour Velléda, pavillon isolé qui doit son nom à un personnage des Martyrs. Chateaubriand y installa son bureau et sa bibliothèque. C’est ici, entouré de ses arbres, de ses livres et de ses souvenirs de voyages qu’il se retirait jusqu’à douze heures par jour.

Photo : © CD92/Olivier Ravoire