title=

Chateaubriand : une jeunesse bretonne

Auteur : Alain Canat

Date de publication : septembre 2017

 

 

Saint-Malo

 

Chateaubriand a vu le jour en Armorique, pays des Celtes et des fées, près de la forêt de Brocéliande, non loin de l’endroit où son personnage des Martyrs, Eudore, rencontrera la druidesse Velléda. Il s’est voulu Breton à l’extrême, dans sa plus profonde sensibilité. 

Saint-Malo, cerné par la mer, et les landes et forêts sombres qui entourent le château de Combourg, habité par le silence, les chouettes et les fantômes, forment le cadre de son enfance. Dans cette Bretagne restée très traditionnelle, le futur écrivain vit une enfance étrange, pleine de contrastes et d’impressions fortes

C’est à Saint-Malo, le 4 septembre 1768, que naît François-René de Chateaubriand : 

« La maison qu’habitaient alors mes parents est située dans une rue sombre et étroite de Saint-Malo, appelée la rue des Juifs : cette maison est aujourd’hui transformée en auberge. La chambre où ma mère accoucha domine une partie déserte des murs de la ville, et à travers les fenêtres de cette chambre on aperçoit une mer qui s’étend à perte de vue, en se brisant sur des écueils. (…) J’étais presque mort quand je vins au jour. Le mugissement des vagues, soulevées par une bourrasque annonçant l’équinoxe d’automne, empêchait d’entendre mes cris : on m’a souvent conté ces détails ; leur tristesse ne s’est jamais effacée de ma mémoire. Il n’y a pas de jour où, rêvant à ce que j’ai été, je ne revoie en pensée le rocher sur lequel je suis né, la chambre où ma mère m’infligea la vie, la tempête dont le bruit berça mon premier sommeil, le frère infortuné qui me donna un nom que j’ai presque toujours traîné dans le malheur1. »

 

MDC92 P 986 1 SEB 290107 600px

Ill. 1. Vue de Saint-Malo

 

Cette proximité de la mer à sa naissance a profondément marqué Chateaubriand : il évoquera souvent « ces flots, ces vents, cette solitude qui furent [s]es premiers maîtres ». 

Son père, René-Auguste de Chateaubriand, issu d’une famille de noblesse remontant au temps de Saint Louis mais ruinée, se fait marin pour survivre et, après avoir été corsaire, devient armateur et pratique, entre autres commerces, celui des esclaves. Fortune faite, il acquiert, en 1771, le domaine de Combourg et son château, à mi-chemin entre Rennes et Saint-Malo, redorant ainsi le blason des Chateaubriand : 

Une seule passion dominait mon père, celle de son nom. Son état habituel était une tristesse profonde que l’âge augmenta et un silence dont il ne sortait que par des emportements. Avare dans l’espoir de rendre à sa famille son premier éclat, hautain aux États de Bretagne avec les gentilshommes, dur avec ses vassaux à Combourg, taciturne, despotique et menaçant dans son intérieur, ce qu’on sentait en le voyant était la crainte.

Sa mère, Apolline de Bédée, est de caractère opposé : 

« Ma mère, douée de beaucoup d’esprit et d’une imagination prodigieuse, avait été formée à la lecture de Fénelon, de Racine, de madame de Sévigné, et nourrie des anecdotes de la cour de Louis XIV ; (…) l’élégance de ses manières, l’allure vive de son humeur contrastaient avec la rigidité et le calme de mon père. Aimant la société autant qu’il aimait la solitude, aussi pétulante et animée qu’il était immobile et froid, elle n’avait pas un goût qui ne fût opposé à ceux de son mari. La contrariété qu’elle éprouva la rendit mélancolique, de légère et gaie qu’elle était. » 

Dernier d’une fratrie de six enfants, François-René est élevé en nourrice à Plancoët, entre Dinan et Saint-Malo, chez sa grand-mère maternelle, jusqu’à l’âge de 3 ans. Revenu à Saint-Malo, son éducation est négligée. Abandonné aux domestiques, l’enfant turbulent se bat avec les polissons sur la grève et éprouve déjà son courage en traversant la jetée quand les paquets de mer la submergent, pour mieux sentir après le plaisir d’être en vie. Rêveur, il passe des heures à contempler la mer en écoutant « le refrain des vagues ».

 

 

Combourg

 

En 1777, toute la famille s’installe au château de Combourg qui, au sud de Dol, dresse son imposante silhouette féodale près d’un étang, dans un paysage de bois, de landes et de cultures pauvres. L’écrivain décrit ainsi son arrivée au château : 

« Enfin nous découvrîmes une vallée au fond de laquelle s’élevait, non loin d’un étang, la flèche de l’église d’une bourgade. (…) les tours d’un château féodal montaient dans les arbres d’une futaie éclairée par le soleil couchant. (…) après avoir cheminé une demi-heure, nous quittâmes la grande route, et la voiture roula au bord d’un quinconce, dans une allée de charmilles dont les cimes s’entrelaçaient au-dessus de nos têtes : je me souviens encore du moment où j’entrai sous cet ombrage et de la joie effrayée que j’éprouvai. (…) Au fond de la cour, dont le terrain s’élevait insensiblement, le château se montrait entre (…) deux groupes d’arbres. Sa triste et sévère façade présentait une courtine portant une galerie à mâchicoulis, denticulée et couverte. Cette courtine liait ensemble deux tours inégales en âge, en matériaux, en hauteur et en grosseur, lesquelles tours se terminaient par des créneaux surmontés d’un toit pointu, comme un bonnet posé sur une couronne gothique. »

 

MDC92 P 987 1 SEB 290107 600px

Ill. 2. Le château de Combourg

 

Pour l’endurcir, son père l’oblige à coucher seul au sommet d’une tour : 

« La fenêtre de mon donjon s’ouvrait sur la cour intérieure ; le jour, j’avais en perspective les créneaux de la courtine opposée, où végétaient des scolopendres et croissait un prunier sauvage. Quelques martinets qui, durant l’été, s’enfonçaient en criant dans les trous des murs, étaient mes seuls compagnons. La nuit, je n’apercevais qu’un petit morceau du ciel et quelques étoiles. Lorsque la lune brillait et qu’elle s’abaissait à l’occident, j’en étais averti par ses rayons, qui venaient à mon lit au travers des carreaux losangés de la fenêtre. Des chouettes, voletant d’une tour à l’autre, passant et repassant entre la lune et moi, dessinaient sur mes rideaux l’ombre mobile de leurs ailes. Relégué dans l’endroit le plus désert, à l’ouverture des galeries, je ne perdais pas un murmure des ténèbres. Quelquefois, le vent semblait courir à pas légers ; quelquefois il laissait échapper des plaintes ; tout à coup, ma porte était ébranlée avec violence, les souterrains poussaient des mugissements, puis ces bruits expiraient pour recommencer encore. À quatre heures du matin, la voix du maître du château, appelant le valet de chambre à l’entrée des voûtes séculaires, se faisait entendre comme la voix du dernier fantôme de la nuit. »

 

 

Des études décousues

 

Le jeune chevalier, destiné à la marine, fait, de 1777 à 1781, des études assez décousues au collège de Dol, s’y livrant à de nocturnes lectures clandestines qui le troublent fortement et lui donnent à la fois le goût et la terreur du péché. Il passe ses vacances annuelles à Combourg avec sa sœur Lucile, nature tendre et maladive. En 1782, il entre au collège de Rennes pour préparer l’examen probatoire de garde-marine. Il se rend à Brest l’année suivante pour passer l’examen. Mais là, il se rend compte qu’il n’a aucun goût pour la carrière d’officier de marine : 

« J’aurais beaucoup aimé le service de la marine, si mon esprit d’indépendance ne m’eût éloigné de tous les genres de service : j’ai en moi une impossibilité d’obéir. Les voyages me tentaient, mais je sentais que je ne les aimerais que seul, en suivant ma volonté. »

Il revient, sans prévenir, à Combourg où il annonce son intention de devenir prêtre :

La vérité est que je ne cherchais qu’à gagner du temps car j’ignorais ce que je voulais.

Son père l’envoie au collège ecclésiastique de Dinan. Il s’y découvre aussi peu doué pour la prêtrise que pour la marine.

 

 

Romantique, déjà...

 

En 1784, à 16 ans, il revient à Combourg. Il y passe deux années entières. Ce sont deux années d’oisiveté et « de délire ». Dans ce site grandiose et austère, il renoue avec la solitude, l’exaltation et le goût de l’errance. Il mène une existence étrange et connaît les premières manifestations du mal de vivre annonçant René : langueur sans vraie cause, exaltation sans but, troubles d’une sensibilité ardente en proie au « vague des passions », plongées dans les abymes d’une âme en détresse, terreurs, rêveries solitaires, courses sur la lande en compagnie de Lucile. Sa vocation poétique s’éveille alors ‒ son âme d’artiste restera marquée par les impressions de Combourg : 

C’est dans les bois de Combourg que je suis devenu ce que je suis, que j’ai commencé à sentir la première atteinte de cet ennui que j’ai traîné toute ma vie, de cette tristesse qui a fait mon tourment et ma félicité.

 

MDC92 L Desg 155 Frontispice SD 600px

Ill. 3. Une soirée d'hiver au château de Combourg

 

Un jour, l’adolescent qui se trouve pressé par hasard contre une jeune fille, découvre le désir et l’amour : 

(…) tout prenait en moi un caractère extraordinaire. L’ardeur de mon imagination, ma timidité, la solitude firent qu’au lieu de me jeter au dehors, je me repliai sur moi-même ; faute d’objet réel, j’évoquai par la puissance de mes vagues désirs un fantôme qui ne me quitta plus.

Il se crée ainsi dans la solitude une amante imaginaire, sa « Sylphide », fantasme à la foi poétique et intensément érotique, fondateur de son esthétique et de sa psychologie.

(…) les facultés de mon âme arrivèrent au plus haut point d’exaltation. Je parlais peu, je ne parlai plus ; j’étudiais encore, je jetai là les livres ; mon goût pour la solitude redoubla. J’avais tous les symptômes d’une passion violente ; mes yeux se creusaient ; je maigrissais ; je ne dormais plus ; j’étais distrait, triste, ardent, farouche. Mes jours s’écoulaient d’une manière sauvage, bizarre, insensée, et pourtant pleins de délices.

Ce « délire » finit par le conduire à une tentative de suicide, suivie d’une maladie de six semaines. Sa convalescence le ramène à Saint-Malo où il erre sans but.

En août 1786, le vieux comte René de Chateaubriand, à deux mois de sa mort, las de voir son fils paresser, lui fournit un brevet de sous-lieutenant au régiment de Navarre, à Cambrai. François-René devient donc, à 18 ans, officier d’infanterie sans avoir aucun goût pour les armes. Grâce à des congés prolongés, il séjourne chez ses sœurs déjà mariées, à Fougères et à Paris. Ce n’est qu’en septembre 1787 qu’il rejoint son régiment à Dieppe. Ainsi commence sa vie adulte. Chateaubriand ne fera plus que de brefs séjours en Bretagne. 

Bien des années plus tard, devenu célèbre, il obtiendra de la ville de Saint-Malo « une concession de quelques pieds de terre » pour son tombeau, sur l’îlot rocheux du Grand-Bé. Après sa mort, le 4 juillet 1848, à Paris, il reviendra en terre bretonne pour « reposer au bord de la mer qu’il a tant aimée ».

 

 

Chateaubriand éducateur ?

 

Après une enfance et une adolescence si contrastées et ballotées, quelles étaient les idées de Chateaubriand sur l’éducation ? À de nombreuses reprises, bien qu’il n’ait pas eu lui-même de descendance, il montre un grand intérêt pour le développement harmonieux de l’enfant. Il est bien en cela de son temps et un digne disciple de Jean-Jacques Rousseau. Toutefois, il est très critique vis-à-vis de celui-ci et, en 1802, dans un long texte critique intitulé Sur La Législation primitive de M. de Bonald 2 écrit à la suite du succès du Génie du christianisme, il s’en prend à son traité d’éducation, l’Émile, auquel il reproche ses mauvais principes et notamment d’avoir soustrait son jeune héros à tout enseignement religieux, alors que pour lui, « l’éducation, dans son principe, doit être essentiellement religieuse ».

Mais plus tard, dans ses Mémoires, il revient, au sujet de son enfance malouine, à des idées plus nuancées :

« La vérité est qu’aucun système d’éducation n’est en soi préférable à un autre système : les enfants aiment-ils mieux leurs parents aujourd’hui qu’ils les tutoyent et ne les craignent plus ? Gesril3 était gâté dans la maison où j’étais gourmandé : nous avons été tous deux d’honnêtes gens et des fils tendres et respectueux. Telle chose que vous croyez mauvaise, met en valeur les talents de votre enfant ; telle chose qui vous semble bonne, étoufferait ces mêmes talents. Dieu fait bien ce qu’il fait ; c’est la Providence qui nous dirige, lorsqu’elle nous destine à jouer un rôle sur la scène du monde. »

 

 

MDC92 GE 961 434 SD 600px

Ill. 4. Illustration du Voyage en Amérique de Chateaubriand

 

Le texte qui suit, extrait de son Voyage en Amérique, publié en 1828, témoigne au final de son ouverture d’esprit et de son absence de préjugés en matière d’éducation :

« Il faut que je vous raconte ce qui s’est passé hier matin chez mes hôtes. (…) Les Indiennes s’occupaient de divers ouvrages, réunies ensemble au pied d’un gros hêtre pourpre. Leurs plus petits enfants étaient suspendus dans des réseaux aux branches de l’arbre : la brise des bois berçait ces couches aériennes d’un mouvement presque insensible. Les mères se levaient de temps en temps pour voir si leurs enfants dormaient, et s’ils n’avaient point été réveillés par une multitude d’oiseaux qui chantaient et voltigeaient à l’entour. Cette scène était charmante.

Nous étions assis à part, l’interprète et moi, avec les guerriers, au nombre de sept ; nous avions tous une grande pipe à la bouche : deux ou trois de ces Indiens parlaient anglais.

À quelque distance, de jeunes garçons s’ébattaient ; mais au milieu de leurs jeux, en sautant, en courant, en lançant des balles, ils ne prononçaient pas un mot. On n’entendait point l’étourdissante criaillerie des enfants européens ; ces jeunes Sauvages bondissaient comme des chevreuils, et ils étaient muets comme eux. Un grand garçon de sept ou huit ans, se détachant quelquefois de la troupe, venait téter sa mère et retournait jouer avec ses camarades.

L’enfant n’est jamais sevré de force ; après s’être nourri d’autres aliments, il épuise le sein de sa mère, comme la coupe que l’on vide à la fin d’un banquet. Quand la nation entière meurt de faim, l’enfant trouve encore au sein maternel une source de vie. Cette coutume est peut-être une des causes qui empêchent les tribus américaines de s’accroître autant que les familles européennes.

Les pères ont parlé aux enfants et les enfants ont répondu aux pères : je me suis fait rendre compte du colloque par mon Hollandais. Voici ce qui s’est passé :

Un Sauvage d’une trentaine d’années a appelé son fils et l’a invité à sauter moins fort ; l’enfant a répondu : C’est raisonnable. Et sans faire ce que le père lui disait, il est retourné au jeu.

Le grand-père de l’enfant l’a appelé à son tour, et lui a dit : Fais cela ; et le petit garçon s’est soumis. Ainsi l’enfant a désobéi à son père qui le priait, et a obéi à son aïeul qui lui commandait. Le père n’est presque rien pour l’enfant.

On n’inflige jamais une punition à celui-ci ; il ne reconnaît que l’autorité de l’âge et celle de sa mère. Un crime réputé affreux et sans exemple parmi les Indiens, est celui d’un fils rebelle à sa mère. Lorsqu’elle est devenue vieille, il la nourrit.

À l’égard du père, tant qu’il est jeune, l’enfant le compte pour rien ; mais lorsqu’il avance dans la vie, son fils l’honore, non comme père, mais comme vieillard, c’est-à-dire comme un homme de bons conseils et d’expérience.

Cette manière d’élever les enfants dans toute leur indépendance devrait les rendre sujets à l’humeur et aux caprices ; cependant les enfants des Sauvages n’ont ni caprices, ni humeur, parce qu’ils ne désirent que ce qu’ils savent pouvoir obtenir. S’il arrive à un enfant de pleurer pour quelque chose que sa mère n’a pas, on lui dit d’aller prendre cette chose où il l’a vue ; or, comme il n’est pas le plus fort et qu’il sent sa faiblesse, il oublie l’objet de sa convoitise. Si l’enfant sauvage n’obéit à personne, personne ne lui obéit : tout le secret de sa gaîté, ou de sa raison, est là.

Les enfants indiens ne se querellent point, ne se battent point : ils ne sont ni bruyants, ni tracassiers, ni hargneux ; ils ont dans l’air je ne sais quoi de sérieux comme le bonheur, de noble comme l’indépendance.

Nous ne pourrions pas élever ainsi notre jeunesse ; il nous faudrait commencer par nous défaire de nos vices ; or, nous trouvons plus aisé de les ensevelir dans le coeur de nos enfants, prenant soin seulement d’empêcher ces vices de paraître au-dehors.

(…)

Les filles jouissent de la même liberté que les garçons : elles font à peu près ce qu’elles veulent, mais elles restent davantage avec leurs mères, qui leur enseignent les travaux du ménage. Lorsqu’une jeune Indienne a mal agi, sa mère se contente de lui jeter des gouttes d’eau au visage et de lui dire : Tu me déshonores. Ce reproche manque rarement son effet.

Nous sommes restés jusqu’à midi à la porte de la cabane : le soleil était devenu brûlant. Un de nos hôtes s’est avancé vers les petits garçons et leur a dit : Enfants, le soleil vous mangera la tête, allez dormir. Ils se sont tous écriés : C’est juste. Et pour toute marque d’obéissance, ils ont continué de jouer, après être convenus que le soleil leur mangerait la tête. 

Mais les femmes se sont levées, l’une montrant de la sagamité4 dans un vase de bois, l’autre un fruit favori, une troisième déroulant une natte pour se coucher : elles ont appelé la troupe obstinée, en joignant à chaque nom un mot de tendresse. À l’instant, les enfants ont volé vers leurs mères comme une couvée d’oiseaux. Les femmes les ont saisis en riant, et chacune d’elles a emporté avec assez de peine son fils, qui mangeait dans les bras maternels ce qu’on venait de lui donner. »

  

 

Notes

 ↑ 1. Sauf mention contraire, toutes les citations sont extraites des Mémoires d’outre-tombe, livres I à III.

 ↑ 2. Publié dans un recueil de Mélanges littéraires des Œuvres complètes de Chateaubriand (1828).

 ↑ 3. Ami d’enfance de Chateaubriand.

 ↑ 4. Plat d’Amérique du Nord.

 

Iconographie

 ↑ Ill. 1. Ferdinand Perrot (1808-1841), Vue de la baie de Saint-Malo par temps d’orage, huile sur bois, 1835. Coll. Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups – parc et maison de Chateaubriand, inv. P.986.1.

 ↑ Ill. 2. Hubert Clerget (1818-1899), Château de Combourg, gouache sur papier beige, vers 1860. Coll. Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups – parc et maison de Chateaubriand, inv. P.987.1.

 ↑ Ill. 3. Mauduison fils, d’après Philippoteaux, Une soirée d’hiver au Château de Combourg, illustration pour les Mémoires d’outre-tombe. Coll. Archives départementales des Hauts-de-Seine, en dépôt à la maison de Chateaubriand, inv. L.Desg.155.

 ↑ Ill. 4. Ferdinand Delannoy, d’après Gustave Staal, illustration pour le Voyage en Amérique de Chateaubriand. Coll. Société Chateaubriand, en dépôt à la maison de Chateaubriand, inv. GE.961.434.