Une exposition présentée par le Conseil départemental des Hauts-de-Seine, en partenariat avec le Château de Versailles, présentant pour la première fois quelque 250 chefs-d’œuvre inconnus issus de l’un des derniers trésors de l’Occident.


Du 16 avril au 14 juillet 2013

Château de Versailles (salles des Croisades) et Maison de Chateaubriand, Châtenay-Malabry


Affiche exposition Trésor du Saint-Sépulcre


Avec l’extension du christianisme, le centre du monde se déplace à Jérusalem. Très vite, le Saint-Sépulcre, lieu de la Résurrection du Christ, exerce une grande attraction. Il devient la source majeure du rayonnement du mystère chrétien vers l’ensemble de l’Occident.

Dès le IVe siècle, c’est un lieu de pèlerinage très fréquenté où affluent des milliers de croyants, accueillis par les frères franciscains, gardiens des Lieux saints, établis à Jérusalem depuis vingt-huit générations. En effet, en 1219, la rencontre de saint François avec le sultan Al Malik, neveu de Saladin, en pleine période des Croisades, ouvre la voie du dialogue entre chrétiens et musulmans.

Au début du XIXe siècle, Chateaubriand, après avoir visité « la terre des prodiges et les sources de la plus étonnante poésie », a publié son Itinéraire de Paris à Jérusalem, qui a donné une nouvelle impulsion aux voyages en Orient, et a également proposé de conduire la restauration de la basilique du Saint-Sépulcre, après l’incendie de 1808.

 

Au Château de Versailles étaient présentés l’orfèvrerie et les ornements, et à la Maison de Chateaubriand sept tableaux exceptionnels et inédits du peintre napolitain Francesco De Mura (1696-1782) :

  • L’Annonciation
  • Le Songe de saint Joseph
  • Le Christ au jardin des Oliviers
  • Le Christ rencontre sainte Véronique
  • La Déploration du Christ
  • Le Christ apparaît à la Vierge
  • Le Couronnement de la Vierge

À côté de ces chefs-d’œuvre, une splendide Adoration des bergers, datant de la première moitié du XVIIe siècle, du Maître de l’Annonce au bergers, et une Décollation de Saint-Jean-Baptiste.

Le Conseil départemental des Hauts-de- Seine a financé la restauration de ces tableaux, une manière de sauver ce trésor culturel.