La maison et le parc en images


Le parc

 

Vue aérienne du parc et de la maison de Chateaubriand

Indissociable de la maison de Chateaubriand, le parc de 10,7 hectares qui l’entoure offre une diversité paysagère associant parc romantique, prairie et sous-bois préservés. L’auteur y fit « couper une colline » pour « élargir les entrées, et adoucir la pente du chemin ».

Photo : © CD92/Olivier Ravoire

 

Allée du parc de la maison de Chateaubriand

L’amour que Chateaubriand portait à ses arbres était profond, animé par un sentiment presque religieux de la nature. « J’allais muni d’une paire de sabots, planter mes arbres dans la boue, passer et repasser dans les mêmes allées, me cacher partout où il y avait une broussaille, me représentant ce que serait mon parc dans l’avenir » (Mémoires d’outre-tombe).

Photo : © CD92/Alexandre Lebrun

 

Arbre du parc de la maison de Chateaubriand

Pour enrichir son parc, Chateaubriand n’hésitait pas à demander des plants à ses connaissances. Ainsi, Natalie de Noailles lui envoya de jeunes plantes de son domaine de Méréville.

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

Magnolia dans le parc de la maison de Chateaubriand

Par l’intermédiaire du célèbre naturaliste et explorateur allemand Alexander von Humboldt, l’écrivain demanda à Aimé Bonpland, botaniste du jardin de la Malmaison, de lui procurer des arbres provenant des serres impériales. Il se rendit personnellement au jardin de Joséphine lorsque celle-ci lui offrit un magnolia à fleurs pourpres, alors très rare – « le seul qu’il y eût alors en France après celui qui lui restait à Malmaison », écrit Céleste de Chateaubriand dans ses Cahiers.

Photo : © CD92/Alexandre Lebrun

 

Le catalpa planté par Chateaubriand

À côté d’essences locales comme le châtaignier, Chateaubriand planta des arbres provenant d’autres pays et d’autres climats : cèdre du Liban, platane de Grèce, cyprès chauve de Louisiane, tulipier, catalpa, magnolia, hêtre pourpre, séquoia, pin d’Espagne, laurier de Grenade… À leur propos, il écrit : « Je les ai choisis autant que j’ai pu des divers climats où j’ai erré ; ils me rappellent mes voyages et nourrissent au fond de mon cœur d’autres illusions ».

Photo : © CD92/Olivier Ravoire

 

Le parc de la maison de Chateaubriand

Les arbres offrent beaucoup plus qu’un simple décor. La diversité horticole devient un moyen d’évoquer, à l’intérieur de l’enclos du jardin, d’autres lieux, parfois très éloignés dans le temps et dans l’espace.

Photo : © CD92/Vincent Lefebvre

 

Le parc de la maison de Chateaubriand

Dans ce paysage idéal qu’est le parc de Chateaubriand, autour des essences végétales se cristallisent ainsi l’amour pour la nature, la mémoire de paysages aimés, la nostalgie, la passion pour le jardinage et pour la botanique. Le jardin devient l’expression d’une intériorité, le miroir d’une âme. Depuis, cette œuvre d’art naturelle n’a cessé d’évoluer mais son esprit reste inaltéré.

Photo : © CD92/Alexandre Lebrun

 

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Face aux dégâts importants causés par la tempête de 1999, le Conseil départemental des Hauts-de-Seine a mis en œuvre une politique de reboisement respectueuse du caractère du parc et de son histoire. Un petit nombre des sujets plantés par l’écrivain sont encore sur place, portant jusqu’à nous la mémoire, l’idéal, le sentiment de la nature que Chateaubriand a voulu incarner dans son lieu.

Photo : © CD92/Alexandre Lebrun

 

La tour Velléda

Dans la partie haute du parc, se trouve la Tour Velléda, pavillon isolé qui doit son nom à un personnage des Martyrs. Chateaubriand y installa son bureau et sa bibliothèque. C’est ici, entouré de ses arbres, de ses livres et de ses souvenirs de voyages qu’il se retirait jusqu’à douze heures par jour.

Photo : © CD92/Olivier Ravoire